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Je dois te confesser quelque chose : j’ai l’impression qu’au niveau personnel, je suis passé à côté d’une partie de ma vie !

Et dans cet article aujourd’hui, j’aimerais à la fois te raconter mon histoire :

  • Au niveau professionnel tout ce que j’ai fait, mais avec quelles difficultés,
  • Et au niveau personnel, en quoi est-ce qu’aujourd’hui, je sens qu’il y a des choses que j’aurais pu faire mieux

 

À partir de ces expériences, j’aimerais te partager mon plan en huit étapes, la stratégie que j’applique pour pouvoir être sûr que j’avance vers mes rêves, vers mes projets, vers mes objectifs.

 

Si tu es comme moi, que tu as l’impression, que tu ne vas pas jusqu’au bout de tes projets, que tu manques d’énergie ou de motivation, que tu pourrais améliorer les choses, j’espère que cet article pourra t’être utile.

Alors laisse-moi te raconter une histoire !

Laisse-moi d’abord te raconter une partie de ma vie, t’expliquer ce que j’ai réussi, surtout ce que j’ai raté.
Cela va être très personnel, donc prépare les mouchoirs 🤣

J’ai fait pas mal de métiers dans ma vie !

J’ai été formateur en gestion de trésorerie, j’ai été chargeurs de produits pétroliers dans les wagons et de gaz pour les navires, j’ai été acheteur aéronautique, j’ai été importateur de 4×4, organisateur de croisières…

J’ai été classé dans les meilleurs formateurs en gestion de trésorerie de l’entreprise pour laquelle je travaillais, qui était le leader mondial à l’époque des progiciels de gestion de trésorerie.

Lorsque j’étais acheteur dans l’aéronautique, j’avais des félicitations des clients internes et des clients externes, militaires, qui sont les plus difficiles à satisfaire !

 

Et dans tout ça, je me suis tapé trois burn-out, dont un très sévère.

Mais comment se fait-il que, malgré ces burn-out, je sois allé très loin professionnellement, très loin dans la satisfaction client, très loin dans la maîtrise de mes métiers ?

Ces projets-là, je les ai réussis, car à l’époque, ce n’était pas moi qui gérais mes priorités.

Ce qui était bien, ce qui était confortable en tant que salarié, c’était que quelqu’un d’autre, un patron, une entreprise définissait mes objectifs, et moi, j’avais juste à me concentrer sur mes actions.

 

Burn-out car je me suis retrouvé à me mettre des pressions énormes.

Par exemple, lorsque j’étais formateur en gestion de trésorerie, mon process de formation interne a duré deux mois et demi.

Je me trouvais lamentable car je me comparais aux anciens que je suivais.

Ils étaient formateurs depuis des années et ils avaient logiquement de grandes compétences, et une pédagogie excellente.

Au bout de deux mois et demi, je vais en clientèle seul.

Tous les mois, nous étions classé par le niveau de satisfaction client (chaque client remplissait un questionnaire à la fin de la formation).
Et quelle n’a pas été ma surprise sur les plus de 50 formateurs, le premier mois où j’ai été classé, j’ai fini troisième.
Et en général, j’étais cinquième, sixième formateur sur les 50, donc dans les 10 pour cent des meilleurs.

Je me mettais tellement la pression pour maîtriser mon métier.
Quand j’allais en clientèle, j’étais vraiment en panique, en me disant « si je n’ai pas la réponse, le client ne sera pas satisfait ».

Je me mettais une pression énorme !

OK, j’ai adoré ce métier-là. Cela a duré trois ans, mais tout cela a fini en burn-out, en épuisement.
J’y sacrifiais toute mon énergie.

La semaine, je consacrais toute mon énergie, mon temps, mon focus sur ce métier-là, parce que ça me passionnait, j’étais vraiment content de ça.

Mais au détriment de mes projets personnels.

 

Cela a été pire lorsque j’ai été acheteur dans l’aéronautique.

Comme la fonction achat était nouvelle pour moi, le deal avec la hierarchie qui m’avait embauché était : j’aide l’équipe sur le fonctionnement du logiciel d’achat, et en échange mon chef me formerai aux Achats.

Trahi et abandonné par mes hiérarchies qui m’avaient promis de m’accompagner, j’ai mis un an et demi avant d’atteindre le fonds du trou.

C’est là que j’ai fait mon deuxième burn-out très sévère.

Une fois l’épuisement passé, et ne pouvant pas avoir une pire situation professionnelle, je me suis dit que j’allais laisser passer l’orage des hiérarchies insatisfaites, mécontentes, et que j’allais faire à mon rythme et à ma façon.

Et j’ai commencé du coup  à gérer mes priorités sans prendre en compte l’avis et les instructions de mes hiérarchies défaillantes.

Cela m’aura pris deux ans : mon chef allemand fut étonné que je sois devenu un des meilleurs acheteurs de son équipe et qu’en interne, les gens étaient passés de vraiment furieux contre moi au début car je ne maîtrisais absolument pas mes dossiers, à des félicitations en interne et en externe par les clients militaires !

Cette partie pour te montrer à quel point je me suis sacrifié pour mon travail.
Ça m’arrivait de faire des journées où j’arrivais à 7h du matin et je repartais à 10h du soir.

 

Mais du coup, au niveau personnel, je ne me prenais pas le temps de la réflexion de ce que je voulais faire dans ma vie.

Est-ce que je voulais un couple ?

Est-ce que je voulais m’installer ?

Est-ce que je voulais investir ?

Ma copine hallucinait !

Le matin je me réveillais avant elle, je partais travailler.
Le soir, j’arrivais très tard, je mangeais, je me couchais.
Je n’étais pas opérationnel. Je n’étais pas du tout dans une relation de couple, on va dire, pour pouvoir profiter des moments avec sa copine.

C’est à cette époque que j’ai commencé à avoir des projets, à avoir des envies, à me dire que j’aimerais investir, lancer un projet d’importer les véhicules d’Allemagne… à commencer à me dire qu’il fallait que je m’occupe de mes projets personnels

 

Mais problème !

Je me lançais, je m’enthousiasmais, et au bout de quelques semaines, de quelques mois, je passais à autre chose.

Je n’avais pas de constance.

 

Dis-moi d’ailleurs dans la zone commentaire tout en bas, si toi aussi, ce type de fonctionnement te parle.
Es-tu comme j’ai été?

 

Je le suis de moins en moins, justement. Je vais t’en parler.

Mais j’ai fonctionné comme ça pendant cinq – dix ans.


À me lancer dans des projets et puis à les abandonner, en me disant « non, ça me plaît plus de faire ça. »

Quand je suis parti de cette multinationale de l’aéronautique, je me suis dit qu’il fallait que j’apprenne à lancer ET finaliser mes propres projets.

 

Je n’arrivais pas à finaliser jusqu’au moment où j’ai pris le temps de réfléchir, de me former, de m’informer, de lire, de suivre des coachings.

La première fois où un projet est allé jusqu’au bout et où j’ai réussi, c’est quand j’ai livré ma première croisière pour, entrepreneurs, chefs d’entreprises, investisseurs.

Une croisière autour de Saint-Tropez, dans le Var, les îles de Porquerolles, un lieu exceptionnel. C’est là où je navigue depuis l’âge de 10 ans, je connais par cœur. Et à la fin, en fait, toute la vision que j’avais nourrie pendant deux ans, le temps d’affiner ce projet-là, de le commercialiser, de ce que je pensais qu’allaient vivre mes clients.

Quand j’ai demandé à mes clients de me faire un témoignage vidéo, j’en ai pleuré de bonheur quand ils m’ont expliqué tout ce qu’ils avaient vécu pendant cette semaine de croisière et de coaching.

Ils me partageaient ce qu’ils avaient adoré, les émotions qu’ils avaient ressenti, et c’était exactement ce que j’avais visualisé pour eux.

Je me suis dit waouh, c’est incroyable, j’ai pu visualiser ce qu’ils allaient vivre, j’ai pu poser des actions, j’ai pu délivrer et j’ai eu cette récompense d’être allé jusqu’au bout et d’avoir la satisfaction du travail bien fait, d’être allé jusqu’au bout de mon projet.

Tu peux regarder la vidéo de cette croisière si tu le souhaites

 

Comment je perçois mon avant et mon après ?

Avant lorsque je pensais à comment aborder les difficultés, j’avais l’image d’un rocher au milieu d’un torrent.

L’eau subit la gravité.
Elle part de la montagne et va jusqu’à la mer.

Ce n’est pas parce que l’eau a décidé d’aller à la mer.
C’est juste qu’elle suit la gravité.

Dès qu’il y a un rocher, la gravité fait qu’elle va partir sur le côté pour continuer à descendre.

 

Comme l’eau je contournais l’obstacle.

J’étais content, très fier, en me disant « Ouais, moi, je suis spécialiste, dès qu’il y a un obstacle, je le contourne ».
J’étais dans une stratégie du moindre effort.

Dès que j’avais deux projets sur lesquels je pouvais me lancer,

je prenais celui qui allait me demander le moins d’efforts, le moins de problèmes.
Et dès qu’il y avait une difficulté qui apparaissait, tu as bien compris, je changeais de direction, voire je changeais de projet.

Et au bout du compte, je ressentais beaucoup de frustration.

Je n’avais pas de réussite parce que je n’allais pas jusqu’au bout de mes projets.

C’est alors que je me suis rendu compte que justement, le succès, ce n’est pas de subir la gravité.

 

Le succès, c’est choisir la montagne que l’on veut gravir et de se donner tous les moyens d’arriver au sommet.

Je suis à présent dans la plaine et je choisi la montagne je veux gravir.

Une montagne particulière me parle car par exemple et est liée à mon hobby, car elle a plus de potentiel économique etc

Comme un alpiniste, à un moment, je devrais faire des pauses, que je passe du camp de base au camp numéro 1, puis au camp numéro 2, que je prenne le temps de me poser en fonction de la météo n’est pas bonne.

Poser des actions pour arriver à gravir cette montagne que j’ai choisi.

Autre chose dont je me suis rendu compte : c’est que tous les paradigmes, toutes les, croyances, la façon de voir la vie que j’avais, je devais les remette en question.

Ce qui est assez marrant, c’est de se rendre compte que pour réussir, il faut souvent faire les choses qui ne nous semble pas logiques, pas naturelles.

 

Pourquoi ?

Car nous avons été éduqué pour être de bons salariés, de bons cadres, de bons ouvriers, de bons agents de maîtrise, et non à être des créateurs, des indépendants, des chef d’entreprise, porteur de projets.

Car là, il va falloir avoir d’autres façons de voir le monde, d’autres paradigmes.

Et à partir de toutes ces prises de consciences, j’en suis arrivé à changer complétement ma façon de travailler sur mes projets, sur mes objectifs, sur la réalisation de mes rêves.

 

Voici les huit étapes pour pouvoir réussir ces projets.

1- Se connaître.

Si je choisis une montagne en particulier, c’est que cette montagne me correspond.
Elle ne correspond pas à mon voisin.  Peut-être que lui, c’est une autre montagne qui l’intéresse.

C’est déjà de se connaître, connaître ses qualités, connaître ses défauts, connaître ce qui nous fait vibrer, connaître ce qui nous draine de l’énergie.

Par exemple, moi, au niveau commercial, closer / finaliser la vente, ça me prend de l’énergie.
Donc, aujourd’hui, j’essaye de faire autrement, de focusser mon énergie, mon travail sur des choses qui vont me permettre de réussir mes projets malgré cette lacune.

 

2- Choisir ses combats.

Pour arriver en haut de ma montagne, sur mon chemin, je vais rencontrer des difficultés.
Et pour optimiser mes chances de réussite, il faudra que je mette le focus sur une seule difficulté à la fois, un seul problème. Je devrais choisir mon combat du moment.

 

3- Affecter des moyens.

Une fois que j’ai décidé d’aller atteindre telle montagne, que j’ai décidé de dépasser, telle problématique, quels seront mes moyens à mettre en œuvre ?

Combien de temps je vais consacrer en jours, en mois, en années pour pouvoir dépasser ce, problème-là, atteindre tel objectif dans tel projet ?

Les moyens en argent aussi : peut-être faudra-t’il que je me forme, que je fasse appel à de la sous-traitance, à des moyens techniques…

En dernier mais pas le moindre, quelle énergie je souhaite consacrer à tel ou tel projet, à telle ou telle montagne.

 

4- Me former et / ou m’entourer

Étape importante, me former et bien m’entourer.

J’ai dû me former ces dernières années au web-marketing, à la création d’un site Internet, à l’automatisation des tâches web, à la réalisation de vidéos, comment arriver à les scripter, comment arriver à les publier, etc.

Je me suis formé sur plein de sujets.
Il a fallu que je sorte de l’argent, ça revient sur le temps précédent, c’est mettre des moyens en temps et en argent.

S’entourer quand, par exemple, il y a quelques années, j’ai co-créé la croisière Napoléon Hill, avec des spécialistes francophones de ce novateur du développement personnel.
Ils avaient la communauté, ils avaient une façon de communiquer et ainsi on a pu vendre et livrer cette magnifique croisière en Grèce.

S’entourer aujourd’hui lorsque je fais appel à mon réseau Français des plus grands du web pour avoir des conseils business.

Ne pas rester seul, se former, s’entourer.

 

5- Agir

Mais vraiment agir en lâchant les brides !
Peut-être m’as-tu déjà entendu dire dans mes vidéos « faire est mieux que parfaire. »
Ce n’est pas moi qui l’ai inventé. Et je l’ai transformé dans ce que j’ai nommé « mon défi d’actions imparfaites. »

Voilà, je préfère tous les jours poser une action imparfaite que de rien faire !
Et je me rends compte qu’en un mois de création de vidéo, je me suis considéré à un moment plus amélioré que de ne pas faire de vidéo en me disant je vais m’entraîner, je vais me former et puis dans un mois je ferai ma première vidéo.
Finalement, tu as tellement peur que tu ne la fais pas. C’est comme ça que je fonctionne.
Ok, donc agir, agir, agir.

 

6- Analyser ses résultats.

Prendre un week-end par mois ou une demi-journée par semaine pour se demander quels ont été mes résultats, où j’en suis arrivé, quels ont été mes vues sur YouTube, quels ont été mes ventes, de prendre le temps d’analyser ces résultats.

 

7- Comment je peux m’améliorer.

L’étape suivante, c’est de voir comment je peux modifier mes process en me disant, tiens, si je modifie ça, est-ce que j’aurai des résultats différents dans une semaine ou dans un mois ?

Et ne pas me mettre la pression sur la pertinence de mes idées.

Mieux vaut un process imparfait que pas de process !!!

Surtout qu’il sera changé la semaine ou le mois suivant.

C’est fou tout ce que l’on apprend par l’action.
Un maitre à enseigner !

 

8- Finalement, c’est de recommencer !

Tout ce que j’ai fait pendant un mois de création de vidéo par exemple, m’a permis de mieux me connaître. Je sais que, par exemple, que la technique m’amuse. Mais que je suis trop stressé quand je regarde directement la caméra.
J’ai appris à me connaître !

Et j’ai choisi de ne me concentrer que sur un aspect précis de la production vidéo : un meilleur suivi de mon flux de production par exemple.

J’ai choisi mon combat du moment !

J’ai affecté des moyens en temps dans mon agenda pour arriver à produire 2 vidéos par semaine.

Je me suis formé en trouvant des formations gratuites et / ou payantes sur la création de vidéos.

J’ai agis, en masse !

J’ai analysé le temps par vidéos créées, les thématiques qui ont généré des vues…

J’ai changé mes process à chaque nouveau cycle d’actions / analyses.

 

Voilà ce que je voulais te partager aujourd’hui.

 

Je suis impatient de te lire dans les commentaires ci-dessous :

– quel est ton système pour grimper ta montagne ?

– quelle montagne souhaites-tu grimper en ce moment ?